Au début du mois de février, nous avions rendez-vous à l’Hôtel Amour pour rencontrer Yelle. Le trio revient avec un nouvel album Safari Disco Club, une balade pop à la fois pétillante et intimiste.
MC en retrait depuis la mise entre parenthèses de TTC, le nouveau Teki est arrivé. Entre ses activités de disc jockey et de directeur artistique (Sound Pellegrino, collab wear avec Big O sur le grill...), l'entertainer a quand même pris soin de revenir à ses premiers amours au début de l'été. Si certains fans de la première avaient peu goûté au virage pop amorcé sur son premier solo, Tekitek revient avec un street album propre et efficace.
Réalisateur et sneakerhead averti, Thibaut De Longeville baigne dans la chaussure de sport depuis plus de dix piges et immortalise une culture partie d'un micro-phénomène devenu religion.
Acteur majeur du hip-hop en France depuis les années 1980. JR Ewing a tout connu, les débuts du graffiti à Paris dont il fut l’un des pionniers avec son crew les VEP. Oeno hante encore les couloirs du métro.
Il vient tout juste de passer le bac et de fêter ses 18 piges, l'âge légal pour être admissible dans un club en France. Sauf que Manaré Coly aka Riot Kid est bien né. Un papa guitariste de jazz et un grand frère producteur, ça permet de brûler pas mal d'étapes, à condition d'en faire bon usage. Le jeune parisien sort aujourd'hui son premier maxi Calcutta 1946 et a accepté de répondre à nos questions. Profitons-en.
A l’occasion de la release de son nouveau projet avec San Serac, publié par Sixpack, nous avons rencontré Jean-Baptiste de Laubier, plus connu sous le nom de Para One.
Dimuschi revient : l'évènement a lieu vendredi dans un lieu dévoilé seulement 48 heures avant.
Collectif né à Paris en 2004, Dimuschi descend en droite ligne de la mouvance free, révolution festive d'une musique libérée de la règle des trois unités scénique, instrumentale et commerciale qui germe dans l'underground des mid-Eighties. L'occasion de vous ressortir le portrait de Laurent Baylet et Patrick Bamberger, co-fondateurs, rencontrés en janvier dernier à la soirée des dix ans de Dimuschi.
De son vrai nom Wesley Pentz aka Diplo. Le CV de cet ancien professeur d'informatique reconverti en ambassadeur de la Baile Funk donne le vertige. A la fois technicien du beat, musicologue, remixeur émérite, label manager et globe-trotteur. Il fait partie de cette race de mec un peu rare et exaspérant qui sait tout faire, sauf des mauvais choix.
L’encre coule de NYC à Tokyo couvrant des murs soudainement sauvagement sexy et nous rendant addict au point de nous causer des ennuis. Aucun blâme ne nous fera revenir à la raison, la dépendance à ce flacon de plastique étant bien trop démesurée.
Il y a 15 ans, Craig Costello aka KR à cette époque, ne se voyait pas autre qu’autodidacte en mode DIY. C'est donc façon maison que le graffiti artiste crée son encre.
Gamin, le petit Fraser n'avait qu'un seul rêve : voyager. Un souhait devenu réalité au gré de ses expériences de livreur, coiffeur, DJ, distributeur de labels wear pointus et consécration ultime, directeur du département street culture chez Nike.
Jérémie Rozan est le genre de garçon un peu énervant. En plus de sa réussite professionnelle - il est le fondateur du studio Surface to Air - il cumule pas mal de qualités. Des initiales à la Dallas, une tête bien faite (Beaux Arts + MBA) et la petite assurance du mec bien dans ses baskets.
Booba est imposant. Une stature à faire pâlir n’importe quel pousseur de fonte. Mais pas seulement car il règne en maître absolu sur le rap français du haut de son 1m92. Le regard dissimulé sous sa casquette, n’allez pas croire qu’il vous toise, il est normal, il boit de la menthe à l’eau.
15 années d’activisme au service des street cultures ne l’ont pas rassasié. La flamme est toujours là, intacte. Il faut dire que le ménagement n’est pas sa principale qualité, Guillaume le Goff est un hyperactif, peu avare lorsqu’il s’agit de valoriser les cultures alternatives et il en connaît un rayon.