Entre deux coups de marteaux, dans un décor un peu fou, nous avons posé quelques questions, sans concession au leader du Crou. A visage découvert (pour une fois), il nous a parlé de la manière dont il a travaillé à la réalisation des derniers morceaux, mais aussi de masques, de timidité, de Grand Corps Malade et de Benjamin Biolay…
En juin dernier, Xavier Boyer aka Axe Riverboy publiait son projet solo, Tutu to Tango, un très beau disque de sunshine pop intemporelle teinté de sonorités sixties. Un juste équilibre entre rétro et moderne, comme si l’espace d’un disque, Brian Wilson se déguisait en Sufjan Stevens ou Conor Daisy pour nous donner le Smile. Une plongée en apnée dans l’univers musical d’Axe, en vacance de son groupe Tahiti 80.
Telle est la devise d’Adeline Affre, jeune créatrice de bijoux d’à peine 23 ans, 1m63 d’énergie pure, une langue bien pendue et des idées en flux continu. Son travail ne s’inscrit pas dans une mouvance, son inspiration est simplement guidée par son feeling, ses envies et ses proches.
Remarqués en 2005 grâce à leur excellent maxi Acid Attraction, un hit confidentiel mais apprécié par de nombreuses pointures du Djing, Thomas Andersson et Vicarious Bliss en tête, Electroluxe Family compte bien exporter ses beats et ses tracks tubesques en dehors des frontières toulousaines. Un processus amorcé dès l’année dernière avec la création de leur propre label, Quatre Records.
Les opposés s'attirent. Antoine Smith et Greg Frite proviennent d'horizons totalement différents. Un réalisateur de formation classique passionné de hip hop qui rencontre un membre influent du rap français indépendant, le cocktail est explosif. Ils jouent donc à fond la carte de la complémentarité, et ça marche !
Peu de chances de croiser Tez chez Paul Beuscher*1, son seul instrument, c’est sa voix, et avec elle, il sait tout faire. Tez est Humanbeatboxer, pour vous servir, révélé lors des 25 ans de Radio Nova, en novembre dernier au Grand Palais. Il a retourné les Nuits zébrées, grâce à ses beats & breaks 100% Bio. Depuis, son actualité n’a cessé de se densifier, pourvu qu’il ne soit pas enrhumé.
Nous sommes fin janvier 2006. L'info tombe, tel un coup de massue. Grandaddy n'existe plus. Jason Lytle ne supporte plus la pression qui consiste à porter un groupe entier sur ses frêles épaules depuis sa création en 1992, lorsque cinq barbus influencés par Electric Light Orchestra et les claviers de Philipp Glass ont eu l'ambition de devenir les Beach Boys de l'indie rock et non une pâle copie de ZZ Top.
Passé maitre dans l’art du grand écart entre le Brésil, les Etats-Unis et la France, Rockin’ Squat publie aujourd'hui son premier album solo Les Confessions d'un enfant du siècle : un disque brut et sans concession. Prêt à tout pour défendre ses idées, et sans renier son penchant pour la théorie du complot, l'ex-Assasin ne craint pas de se mettre à dos une partie de ses fans.
Spoek Mathambo, après le premier trip aux US, on l’a baptisé le Lil Wayne Sud-Africain. Des tracks enregistrés en one shot, des rimes écrites en 20mn, et un bon flow sale… Son côté nasty ressort à grand coup de mitraillette vocale, le rappeur de Sweat.X s’est affirmé, a pris en maturité et garde toujours la même pêche dingue sur scène. Mais Spoek c’est aussi un nouveau projet, son premier album solo, écrit et produit avant tout pour du live.
Un album tous les trois ans, c'est la norme. Après She's in Control (2004) et Fancy Footwork (2007), Chromeo, l'un des groupes les plus excitants de cette dernière décennie, est de retour avec un troisième LP studio : Business Casual.
Quelques infos sur la couleur de scud avaient filtré avec la mise en ligne des clips de Night by Night, Hot Mess et Don't Turn the Lights On.
Capuche sur la tête, position affalée et regard baissé, une rencontre avec Hudson Mohawke peut au premier abord laisser perplexe… L’écurie Warp aurait-elle déniché son nouveau poulain en se postant à la la sortie des écoles (d'ingénieur) ?
Photographe décalé, membre fondateur du Garage Paris, Antoine Durand parcourt spontanément le terrain à l'affût du vrai sous tous ses aspects même les plus morbides. Reportage, paysages, photos chinées, ce bubar relax cadre son idée de la réalité : l'éphémère des conditions humaines, des revendications sociales, des fêtes foraines ou des enseignes commerciales immortalisé dans un parfum de lèchefrite et publié en copyleft.