Mon top 5 Film Culte Feat Karim Badene
par DJ Gero

1) Soleil Vert (1973) – Richard Fleischer
J’avoue avoir pas mal hésité entre ce film et 1984 de Michael Radford, mais force est de constater que Soleil Vert a vraiment quelque chose d’exceptionnel, en l’occurrence son scénario.
Quelques scènes mémorables restent gravées : la scène de l’émeute, l’euthanasie de Sol (le dernier rôle d’Edward Robinson) et bien sûr la fin du film qui laissera Charlton Heston transformé à jamais.
Entre malthusianisme et vision pessimiste du futur, Soleil Vert questionne car ses prophéties pourraient bien se concrétiser un jour.

2) La Jetée (1962) – Chris Marker
Voilà un film peu connu. Mais quel film !!!
La Jetée repose sur un solide scénario dans lequel le personnage principal est pris dans une boucle temporelle le condamnant à naître et à se voir mourir.
Une idée tellement géniale qu’elle sera reprise 30 ans plus tard par Terry Gilliam pour l’Armée des 12 Singes.
Au-delà de l’aspect tragique du film, il se dégage aussi quelque chose de très poétique dans l’idylle éphémère unissant les deux personnages elle aussi inspirée...mais par Hitchcock cette fois (Vertigo).

3) Le Bon, la Brute et le Truand (1966) – Sergio Leone
Que dire de ce film sinon qu’il est probablement le plus grand film de l’histoire du cinéma.
En un peu moins de 3 heures, Sergio Leone parvient à nous livrer l’histoire l’Amérique à travers les trois allégories incarnées par Lee Van Cleef, Clint Eastwood et Eli Wallach.
Pour couronner le tout, la partition d’Ennio Morricone est somptueuse et je défie quiconque de ne pas avoir la chair de poule lorsque Tuco découvre le cimetière de Sad Hill.
Jamais acteurs, réalisateur et compositeur n’auront atteint une telle quintessance.

4) L’échelle de Jacob (1990) – Adrian Lyne
Inspiré par La Rivière du Hibou, court métrage de 1962 de Robert Enrico, l’Echelle de Jacob sera le premier film à réhabiliter la technique narrative du twist final inventée par Hitchcock bien avant Usual Suspects.
La composition de Tim Robbins est parfaite, comme d’habitude avec lui.
Tellement parfaite qu’on est en droit de se demander si ce type est humain au vu de son talent démesuré.
Le film se clôture sur une scène magnifiquement mise en musique par Maurice Jarre dans laquelle, et il faut le souligner, Macaulay Culkin n’a pas son rôle habituel de tête à claques.

5) Dumb and dumber (1994) – Les frères Farelly
Pour finir, une petite touche d’humour.
Je me rappelle que le jour où j’ai vu l’affiche du film, je me suis juré de ne jamais aller le voir. J’avais tort.
Le génie de Jim Carrey c’est d’arriver à faire rire quand n’importe qui à sa place ne provoquerait aucune réaction chez le spectateur.
La scène mythique du resto chinois où il arrache le cœur du serveur me fera toujours rire aux larmes.

Commentaire de Gerzy gerz :
le 2010-09-24 11:49:02
Commentaire de oz :
le 2010-09-24 11:52:08
Commentaire de Soaf :
le 2010-09-24 12:02:33
Commentaire de gerzy gerz :
le 2010-09-24 12:04:32
Commentaire de François_st :
le 2010-09-24 13:03:53
Commentaire de Sloy :
le 2010-09-27 05:05:47
Commentaire de twopss :
le 2010-09-27 17:51:56
Commentaire de julie-machin :
le 2010-09-28 22:11:15